Vitrine de Loveless


Une vitrine fantômatique où les vêtements se font actions, pour la boutique Loveless, à Tokyo.


"Embrasser sans la langue chuter dans les escaliers devenir l’obsession de quelqu’un lécher des inconnus ne pas ciller aimer les rats tendrement mépriser les guitares tuer à coups d’ennui être le pire en quelque chose cultiver un art de vivre cruel et inconséquent porter Nicolas Andreas Taralis."

















































Et dans le journal de Loveless, une publicité qui serait un cadeau.
Bijou en page de magazine pliée, 1000 exemplaires.


"Pliez-moi en deux vers l’extérieur. Puis en deux vers l’intérieur. Ouvrez-moi de haut en bas, poussez vers le bas mon extrémité supérieure. Plissez-moi, retournez-moi et faites vite passer le petit carré de ma droite à ma gauche. Attendez une seconde. Prenez mon carré gauche, poussez-le vers le bas, décalez-le jusqu’à ce qu’il soit exactement aligné avec mon centre. Prenez les côtés gauche et droit du triangle supérieur et pliez-les, alignez-les le long de ma ligne verticale centrale. Continuez. Pliez vers l’intérieur ces deux triangles et faites-les se rencontrer en mon centre. Regardez-moi. En haut, il reste deux petits rabats. Pliez-les vers le bas. Enfoncez les deux petits coins restants dans leurs cavités. Plissez, retournez, recommencez, un trou apparaît. Soufflez dedans. Et concluez : tirez d’un coup sur les deux extrémités."